Choisir ses boules de pétanque

Quand un joueur perd, ce n’est jamais sa faute : c’est à cause des boules !
Jules Rofritsch

Introduction : ces conseils sont donnés à titre indicatif et ne peuvent en aucun cas remplacer vos propres impressions suite à différentes prises en mains et essais vivement recommandés. Disposer d’une boule de pétanque adaptée à sa pratique et ses préférences peut être essentiel sur des aspects fonctionnels comme psychologiques bien que l’on puisse toujours trouver des contre-exemples avec des joueurs virtuoses aux boules lambdas.

Comment choisir des boules de pétanque ?

Conseil primordial pour une pratique de la pétanque un minimum sérieuse, opter pour des boules dites de compétition, c’est à dire homologuées par la FIPJP, comme celles présentées sur Boulipédia.

Un poste, une boule…

Le pointeur jouera généralement avec des boules de petit diamètre (71 à 74 mm) pour offrir moins de surface au tireur, assez lourdes pour un meilleur contrôle (710 à 740 g), dures pour une meilleure longévité et striées pour faciliter son arrêt sur terrain difficile ou trop lisse.

Le milieu joue plutôt avec des boules polyvalentes d’un diamètre moyen (72 à 76 mm) et d’un poids également moyen (680 à 720 g), mi-tendres et peu striées. C’est un bon choix aussi lorsque l’on joue souvent en tête-à-tête et que l’on occupe donc seul les postes de pointeur et de tireur au cours d’une même partie.

Le tireur joue plutôt avec des boules de gros diamètre (74 à 78 mm), légères afin de limiter la fatigue (670 à 700 g), tendres pour limiter le rebond (recul) et favoriser les carreaux… et lisses pour éviter « d’accrocher la boule » dans la main au moment du tir.

Des boules de pétanque de compétition

La pétanque se joue avec des boules agréées par la FIPJP et répondant à des caractéristiques précises afin de pouvoir participer aux concours officiels et championnats affiliés à la FFPJP… appelées dans le commerce des boules de pétanque de compétition, ou encore boules de professionnel, par opposition aux boules de pétanque de loisir.

Logo de la Fédération Internationale de Pétanque et Jeu Provençal (FIPJP), chargée de l’homologation des boules de compétition.

Caractéristiques des boules agréées FIPJP

Afin d’être homologuées, les boules doivent répondre à un cahier des charges (.PDF) précis (adopté par le Comité Exécutif en mars 2013) qui comprend notamment les points suivants :

• Être en métal
• Avoir un diamètre compris entre 7,05 cm (minimum) et 8 cm (maximum)
• Avoir un poids compris entre 650 grammes (minimum) et 800 grammes (maximum)
• Doivent être gravés : la marque du fabriquant, le label d’homologation en compétition, le poids et le numéro de série
• Avoir un balourd < 1,3% du poids de la boule
• Avoir une dureté minimale de 35 HRC (110 kg/mm²)
• N’être ni plombées, ni sablées. De façon générale, elles ne doivent ni avoir été truquées ni avoir subi de transformation ou modification après usinage par les fabricants agréés. Il est notamment interdit de les recuire pour modifier la dureté donnée par le fabricant.

Toutefois les nom et prénom du joueur (ou les initiales) peuvent y être gravés ainsi que divers logos et sigles, conformément au cahier des charges relatif à la fabrication des boules.

Voir ici les différentes boules agréées et les labels d’homologation (.PDF) actuels de chaque fabricant (dernière mise à jour le 23 octobre 2019).

Rappel : sanctions pour boules non-conformes

Voir Article 2bis du règlement officiel de la pétanque (.PDF) (adopté par le Comité Exécutif le 04 décembre 2016 pour application au 1er janvier 2017) :

Tout joueur coupable d’une infraction aux dispositions de l’alinéa 4) de l’article précédent est immédiatement exclu de la compétition, ainsi que son ou ses partenaires.

Si une boule non truquée, mais usagée ou de fabrication défectueuse, ne subit pas avec succès les examens de contrôle ou ne répond pas aux normes figurant dans les alinéas 1), 2) et 3) de l’article précédent, le joueur doit la changer. Il peut aussi changer de jeu.

Les réclamations portant sur ces trois alinéas et formulées par des joueurs, ne sont recevables qu’avant le début de la partie. Ces derniers ont donc intérêt à s’assurer que leurs boules et celles de leurs adversaires répondent bien aux normes édictées.

Les réclamations fondées sur l’alinéa 4) sont recevables toute la partie, mais elles ne peuvent être formulées qu’entre deux mènes. Néanmoins à compter de la troisième mène, s’il s’avère qu’une réclamation à l’encontre des boules de l’adversaire est sans fondement, trois points seront ajoutés au score de ce dernier.

L’arbitre ou le jury peuvent, à tout moment, procéder au contrôle des boules d’un ou plusieurs joueurs.

Combien coûte des boules de compétition ?

Le tarif d’une triplette de boules de pétanque de compétition varie suivant la marque et les caractéristiques propres à chaque modèle. Quel est le prix ? En entrée de gamme, le premier prix démarre à 60 € chez Decathlon ou 75 € chez Intersport. Dans le haut de gamme et le sur-mesure, le prix peut monter jusqu’à 340 €, voire plus pour certaines séries limitées et fabrications artisanales à l’unité.

Quel fabricant, quelle marque choisir ?

Il y a les acteurs reconnus depuis des dizaines d’années, il y a les challengers qui montent en gamme et les petits nouveaux qui sont en train de faire leur preuve mais aussi ceux qui n’existent plus mais dont les labels sont toujours homologués. A vous de faire votre propre idée en fonction du comparatif et des avis disponibles sur Boulipédia notamment.

Pour information, voici la liste des fabricants, encore en activité ou pas, proposant des labels agréés en compétition :

• L’Artisanale
• Azer
• La Boule Bleue
• Elté
• Idéale
• Intégrale
• JB Pétanque
• La Boule Noire
• Obut
• Opoint
• PI-DN
• Unic
• VMS PLOT (MS Pétanque)
• Geologic – Koodza – Décathlon Campus
• JPF Pétanque
• KTK Pétanque
• La Boule ABS
• ODDEKA
• PPF (Passion Pétanque Française)
• SB Pétanque
• TORO
• Boulenciel
• DECOLTEC (La Boule Blanche)
• FBT Sport Complex (La Franc Boule)
• Fonderia FAM (Unibloc, Linea Futura, CAST…)
• Marathon
• Nationman
• Olé Pétanque

Quels diamètre et poids choisir ? Quid de la densité ?

Poids gravé : 690 g

L’embarras du choix

Les boules de pétanque sont généralement proposées dans toute une gamme de poids et diamètres différents offrant alors un choix important. Plus d’une centaine de possibilités (poids / diamètre) sont envisageables afin de s’adapter à toutes les morphologies de main des joueurs…

C’est strictement une question personnelle. La seule règle est qu’une boule doit être adaptée à la main (plus ou moins longue ou large) du joueur : il doit en la saisissant, sentir qu’elle lui « va » et qu’il l’a bien en main.

Mais alors quel poids choisir et quel diamètre choisir pour ses boules de pétanque et jouer comme un pro ? Voici quelques pistes pour vous aiguiller au mieux que vous soyez plutôt pointeur ou tireur.

Quel diamètre choisir pour une boule de pétanque ?

Ici, le cahier des charges, pour qu’une boule soit toujours homologuée, exige un diamètre de boule compris entre 70,5 mm et 80 mm.

En règle générale, les fabricants proposent des diamètres de boules de 1 en 1 mm. Là aussi, certains modèles peuvent toutefois bénéficier d’une échelle spéciale de 0,5 en 0,5 mm.

Alors, quel diamètre choisir pour une boule de pétanque ?

Le pointeur joue plutôt avec des boules de petit diamètre (71 à 74 mm) pour offrir moins de surface au tireur. A l’inverse, ce dernier joue généralement avec des boules de gros diamètre (74 à 78 mm).

Encore une fois, le diamètre pourra également influencer la réaction de la boule sur le terrain. Par exemple, une boule plus grosse roulera plus facilement et mieux (trajectoire rectiligne) au risque de la voir « s’échapper » : la boule sort toute seule de la main avant le moment adéquat.

Par contre, un diamètre plus petit permettra de mieux serrer la boule pour lui donner différents effets mais au risque de la « crocheter » : la boule reste trop longtemps dans la main, elle ne sort pas au moment opportun.

Il faut donc un juste milieu pour déterminer le bon diamètre.

Pour vous aider à faire votre choix, vous pouvez mesurer la distance entre les extrémités de votre pouce et de votre majeur la main complètement ouverte. Reportez-vous ensuite à la liste ci-dessous pour avoir une idée de la taille des boules les mieux adaptées à votre morphologie :

Une autre méthode consiste simplement à se baser sur la longueur du majeur :

Aucune méthode n’est infaillible, cela reste principalement une question de préférences. Selon une étude de Vartan Berberian, qui a collaboré avec plusieurs fabricants et déposés plusieurs brevets dans le secteur, le diamètre moyen utilisé serait de 74,5 mm. Opter pour un diamètre de 74 ou 75 mm semble être un choix universel.

Quel poids choisir pour une boule de pétanque ?

Le cahier des charges, déterminé par la FIPJP pour des boules de compétition homologuées, impose un poids de boule compris entre 650 g et 800 g.

En règle générale, les fabricants proposent des poids de boules de 10 en 10 g. Certains modèles peuvent toutefois bénéficier d’une échelle spéciale de 5 en 5 g.

Alors, quel poids choisir pour une boule de pétanque ?

Un poids léger est principalement conseillé pour les tireurs, plus enclin à la fatigue… Cependant, il ne faut viser trop bas car un poids trop léger peut aussi impliquer un manque de précision. La grande majorité des joueurs ne descends pas en dessous de 680 g.

Un poids lourd permettra au pointeur de mieux maîtriser la course de la boule en particulier sur terrains roulants et d’obtenir de meilleures réponses à la frappe au sol sur terrains cassants, mais attention également à la fatigue en cas de portées répétées par exemple… La grande majorité des joueurs ne monte pas au dessus de 710 g. Au-delà, les effets seront aussi plus difficiles à maîtriser.

Le poids pourra donc influencer la réaction de la boule sur le terrain (frappes et rebonds, réponses aux effets, réactions aux obstacles) mais également son comportement dû aux chocs face aux autres boules.

Toujours selon l’étude de Vartan Berberian, le poids moyen utilisé serait de 695 g. Opter pour un poids de 690 ou 700 g semble être aussi un choix universel.

La question de la densité

La densité, qui résulte du rapport entre le diamètre et le poids, est également un élément intéressant à prendre en compte. Pour éviter des comportements loufoques sur le terrain et des trajectoires trop facilement déviées lors de la rencontre de petits obstacles notamment, on évitera par exemple les gros diamètres couplés à des poids trop légers. C’est donc un détail à ne pas négliger chez les pointeurs particulièrement. L’idée étant de ne pas descendre en dessous d’une densité de 3.

Tableau de correspondance de la densité :

Conclusion

Tout ceci reste de la théorie, rien ne remplace la pratique. C’est ensuite une question de sensations personnelles, à chaque individu ses préférences. Il suffit de penser au champion belge William Van der Biest et ses 80 mm de 800 g qui ne l’empêchent pas de jouer et tirer à haut niveau.

Quel type d’acier ? Inox ou Carbone ? Blanche ou Noire ?

Introduction

L’acier est un alliage constitué d’au moins deux éléments :

• Le fer
• Le carbone dans des proportions comprises entre 0,008% et 2,11% en masse

C’est essentiellement la teneur en carbone qui confère à l’alliage les propriétés du métal. La teneur en carbone a une influence considérable (et assez complexe) sur les propriétés de l’acier.

Une vingtaine d’aciers distincts sont utilisés par les différents fabricants de boules de pétanque. Néanmoins, nous pouvons dégager 2 grandes classes. Voyons quel type d’acier choisir pour ses propres boules.

Boule en acier dit inox (aspect blanc, gris)

Pour être classé dans la catégorie inoxydable, un acier doit contenir au moins 11% de chrome. C’est un acier allié au nickel et au chrome.

L’acier inoxydable donne un aspect généralement satiné et lisse facilitant le lâcher de la boule. Il offre une nette résistance à la corrosion ainsi qu’une durée de vie moyenne plus longue. Les boules en acier inox ne nécessitent aucun entretien particulier. Un simple nettoyage au savon suffit à retrouver une boule brillante.

A noter qu’un modèle de boules inox sera toujours plus cher que sa réplique version carbone.

Boule en acier dit au carbone (aspect noir, foncé)

Il impose en fin de fabrication un revêtement anti-corrosion. Cette protection diminue au fur et à mesure que le revêtement électrolytique s’use en frottant sur le sol. Les boules en acier carbone nécessitent un entretien régulier à l’huile.

L’acier au carbone donne un aspect généralement mat à l’usage. Il procure aussi une excellente tenue en main et une meilleure accroche au sol. Le désavantage étant que la boule est particulièrement sensible à la rouille. Pour éviter le désagrément des points de rouille, il est recommandé de la nettoyer après usage et de la conserver dans un chiffon très légèrement huilé en cas d’inutilisation prolongée.

Propriétés des aciers

Outre la dureté obtenue (cf. chapitre suivant) par les différents traitements thermiques (procédés de trempe et de revenu), chaque acier a ses propres propriétés qui influent dans le comportement de la boule et son usure : résistance à la corrosion, résistance aux efforts (module d’élasticité, limite élastique, résistance mécanique), dureté, résistance aux chocs (résilience).

Déjà dans la métallurgie, on parle d’aciers doux, mi-doux, mi-durs, durs ou extra-durs (classification traditionnelle)… Dans le domaine de la pétanque, il existe donc aussi plusieurs duretés de boules n’en déplaise aux allergiques des caractéristiques propres à chaque référence ! Mais alors quelle dureté choisir pour ses boules de pétanque ?

Afin de répondre favorablement au cahier des charges déterminé par la FIPJP et obtenir un label d’homologation de boules de compétition, la dureté minimale d’une boule doit être au minimum de 35 HRC (110 kg/mm²). Toutes les boules sont impérativement durcies par trempe (consiste à plonger la boule encore chaude dans un fluide plus froid afin de la doter de propriétés nouvelles).

Bronze (Cupro-Aluminium)

Un matériau peu répandu composé d’un alliage de cuivre et d’aluminium proposant un toucher agréable mais un bruit aux impacts beaucoup moins franc.

Une boule tendre ou dure ?

HRC et la dureté Rockwell

Un essai de dureté Rockwell est une méthode permettant de déterminer la dureté d’un matériau. Dureté, dans le sens, résistance à la pénétration. Le test consiste donc à faire pression sur un pénétrateur placé sur la surface du métal avec un poids spécifique.

Il suffit ensuite de mesurer la distance parcouru par le pénétrateur dans le métal. Les indices Rockwell peuvent se lire directement sur un cadran gradué.

HRC (échelle C) est le symbole normalisé pour la dureté Rockwell avec un pénétrateur en cône de diamant de 120° et d’extrémité sphérique (Ø 0,2 mm), réservé aux matériaux ayant une résistance à la rupture supérieure à 1 000 MPa comme l’acier, la fonte et le titane.

L’essai consiste à appliquer une précharge de 100 N sur le pénétrateur qui s’enfonce d’une profondeur e0. On applique une force supplémentaire F, pendant 3 à 8 s, le cône s’enfonce d’une profondeur e1. On supprime la force F, le cône reste enfoncé d’une profondeur e2. La profondeur rémanente (e2 – e0) permet le calcul de la dureté selon la formule : HRC = 500(100-(e2-e0)).

La résistance à la rupture en kg/mm²

La résistance à la rupture est une manière de définir la résistance d’un acier à la propagation des fissures. Cette résistance est exprimée en kg/mm².

Conversion approximative entre HRC et kg/mm²

Les fissures se propagent quand le facteur d’intensité de contrainte appliquée atteint une valeur critique pour l’acier. Une boule d’une dureté mesurée à 35 HRC a donc besoin d’une charge de 110 kg/mm² pour provoquer la rupture.

TT, T, 1/2T ou D : quelle dureté choisir ?

Suivant les différentes marques de boules de pétanque, il existe plusieurs échelles de duretés : super tendre, très tendre, dureté+ chez Obut, tendre, demi-tendre, demi-dure, dure, très dure…

Derrière ces appellations se cache donc une gamme de duretés comprise entre minimum 110 kg/mm² (tendre) et généralement 140 kg/mm² (dure) à part quelques exceptions pour cette dernière donnée.

Afin de faciliter les recherches, quatre catégories de dureté ont été dégagées sur Boulipédia  :

• Dure (> 131 kg/mm²)
• Mi-tendre (116 à 130 kg/mm²)
• Tendre (111 à 115 kg/mm²)
• Très tendre (± 110 kg/mm²)

Propriétés des différentes duretés

Une boule plus dure se marque moins aux chocs mais rebondit plus sur le sol ou en frappant une autre boule. Par contre, une boule dite tendre rebondit beaucoup moins, et est donc plus indiquée pour faire des carreaux (moins de recul) ou rester près de l’impact après un tir au fer, mais elle se marque plus aux chocs.

La boule tendre étant nettement plus avantageuse dans le jeu, c’est celle qui se vends le plus sur le marché même si sa durée de vie est la plus courte. Une boule demi-tendre (à mi-chemin entre tendre et dure) sera celle qui conviendra le mieux pour tout faire.

C’est donc le poste du joueur (pointeur, milieu ou tireur), ses préférences de jeu et/ou le terrain (dur, souple, sableux, caillouteux, etc.) qui vont déterminer en priorité la dureté de la boule à choisir mais aussi le budget.

Une histoire de balourd et d’équilibrage

Un secret bien gardé

Très peu de données sur l’équilibrage et le balourd sont fournies par les principaux acteurs du secteur.

C’est pourquoi vous ne trouverez aucune indication concernant ces critères dans les fiches caractéristiques sur Boulipédia pour l’instant.

Voici tout de même quelques informations sur ces deux notions fondamentales.

Le balourd

Concrètement, une boule de pétanque est composée de 2 coquilles (2 demi-sphères) assemblées et soudées. L’éventuel déséquilibre qui en résulte est appelé balourd. L’équilibrage est alors l’action qui consiste à corriger ce dernier.

Pour cela, la boule est plongée dans un bain de mercure dans lequel elle flotte comme un ludion, la partie la plus lourde (le balourd) basculant vers le bas. Le sommet de la boule est marqué afin d’usiner la partie opposée. Le balourd est alors éliminé par passes successives.

L’équilibrage

Un bon équilibrage est un critère essentiel de qualité. C’est la garantie d’une trajectoire rectiligne sur terrain roulant. Il est donc particulièrement important pour les pointeurs ne portant que très peu leurs boules et primordial pour les joueurs de jeu provençal.

Afin de répondre favorablement au cahier des charges déterminé par la FIPJP et d’obtenir un label d’homologation de boules de compétition, le balourd ne doit pas dépasser 1,3% de la masse de la boule.

Le fabricants ne communiquent donc que très peu sur ces données sauf lorsqu’ils peuvent annoncer de bons résultats… Dans le haut de gamme, certaines boules de pétanque peuvent atteindre un balourd compris entre 0,3 et 0,1% du poids total. Vartan Berberian annonce même une nouvelle boule à l’équilibrage parfait grâce à l’usinage à commande numérique dans la masse des coquilles.

Une boule de pétanque personnalisée

Finition mate, satinée, brillante, perlée, vibrée

Selon les fabricants, il est possible de demander différentes finitions pour un même modèle de boules afin d’obtenir un aspect mat, satiné, brillant, perlé, vibré, etc. Ici, c’est selon les goûts personnels de chacun sachant que la plupart de ces finitions s’estompent progressivement voire rapidement à l’usage.

Lisses ou striées

Selon les fabricants et les revendeurs, plusieurs types de personnalisation sont possibles. Le premier choix à faire réside dans le fait d’acheter des boules de pétanque lisses ou bien striées.

Les boules lisses (c’est-à-dire sans dessin ou avec de très légères rainures) sont habituellement destinées au tireur, ce joueur qui sait, lançant sa boule avec force, enlever le but ou la boule adverse trop bien placée.

Les boules striées sont plus particulièrement destinées au pointeur, ce joueur qui lance sa boule afin de la placer le plus près possible du cochonnet. Elles aident à mieux accrocher au terrain et à imprimer des effets.

Le nombre et la figure des striages n’ont pas énormément d’importance, en dehors du fait qu’ils sont pratiques pour différencier facilement les boules des différents joueurs. A noter que certains de ces striages ont été « déposés » et sont la propriété exclusive de certains fabricants. Exemples : Dodeca Fin, Ico Écossais, Grande Rosace, Rhombo Écossais, etc.

Gravure, entre personnalisation et customisation

Par la suite, il est possible d’opter pour une personnalisation de ses boules en demandant la gravure de ses initiales (classique ou stylisée), de son pseudo, de son prénom et/ou nom moyennant un léger surcoût. Le nombre de caractères est bien sûr limité, particulièrement en présence de stries. Pour un achat en grande distribution généraliste ou spécialisée (Decathlon, Intersport, Go Sport, Sport 2000, etc.), cela s’avère plus compliqué.

Par le passé, l’entreprise « maBoule Design » proposait la gravure de grands motifs, à l’image de la gamme loisir inox proposée par Obut avec les motifs salamandre, tatou ou les collectors Astérix, sauf que la customisation offrait ici la possibilité de graver 350 modèles de dessins différents (animaux, plantes, femmes, symboles, sports, etc.) à la demande et sur des boules agréées. Il était également possible de faire figurer le sigle ou le logo de son choix sur ses boules neuves ou anciennes. Gravure tolérée par la FFPJP et la FIPJP dans le cadre de la pétanque de compétition.

Quelles boules de pétanque acheter ?

Encore une fois, l’ensemble de ces conseils sont donnés à titre indicatif et ne peuvent en aucun cas remplacer vos propres impressions suite à différentes prises en mains et essais vivement recommandés avant d’acheter des boules de pétanque. Les premiers critères à déterminer pour un achat sont le diamètre et le type d’acier, viennent ensuite la dureté de ce dernier puis le poids.

Rappel : selon Vartan Berberian, qui a collaboré avec plusieurs fabricants et déposés plusieurs brevets dans le domaine, le diamètre moyen utilisé serait de 74,5 mm tandis que le poids de 695 g. Opter pour un diamètre de 74 ou 75 mm et un poids de 690 ou 700 g semblent être des choix universels.

Dernière mise à jour : 25/11/2023